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Personnes trans, pourquoi tant de haine ?
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C’est un sujet qui déchaîne les passions et théories les plus improbables au point que beaucoup ne savent plus quoi penser. Aujourd’hui, une partie de la droite, de l'extrême droite mais aussi certains médias conservateurs ont fait de la “question trans”, une obsession. Ils invoquent l’idée d’une épidémie, un phénomène de contagion sociale, un scandale sanitaire. Pourtant, les personnes qui ont décidé d’entamer une transition de genre (parce qu’elles ne se reconnaissaient pas dans le genre qui leur avait été assigné à la naissance) sont entre 20 000 et 60 000 aujourd’hui en France, elles représentent donc moins de 0,1% de la population. Alors pourquoi tant de haine ? De polémiques ? Pendant que l’on agite des peurs irrationnelles, de nombreuses personnes trans n’ont pas accès aux soins, au logement, au travail et le simple fait de marcher dans la rue peut constituer une épreuve de chaque instant. Agressions, insultes, discriminations font trop souvent partie de leur quotidien. Les sociologues estiment que 85 % des personnes trans seront agressées au cours de leur vie. Résultat : les personnes transgenres ont beaucoup plus de risques que le reste de la population d’avoir des pensées suicidaires et de passer à l’acte. Pour rappel, la transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale en France depuis seulement 2010 et jusqu’en 2016, les personnes trans devaient être stérilisées de force pour changer d’état civil (ce n’est plus le cas depuis une condamnation de la France par la Cour Européenne des droits de l’homme). Qu’est ce que raconte véritablement la transphobie ? De quelles peurs parle-t-elle ? Pourquoi tant de préjugés et d’incompréhension ? Les hommes et les femmes trans font l’objet de nombreux débats médiatiques mais sont très rarement invités sur les plateaux pour s’exprimer en leur nom, raconter leur vécu ou leur vision des choses. C’est l’une des raisons pour lesquelles Paloma Moritz reçoit Tal Madesta, auteur et journaliste, spécialiste de ces questions pour discuter de la réalité des parcours de personnes trans, dépasser les idées préconçues et comprendre comment mettre fin aux violences.
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51 episodi
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C’est un sujet qui déchaîne les passions et théories les plus improbables au point que beaucoup ne savent plus quoi penser. Aujourd’hui, une partie de la droite, de l'extrême droite mais aussi certains médias conservateurs ont fait de la “question trans”, une obsession. Ils invoquent l’idée d’une épidémie, un phénomène de contagion sociale, un scandale sanitaire. Pourtant, les personnes qui ont décidé d’entamer une transition de genre (parce qu’elles ne se reconnaissaient pas dans le genre qui leur avait été assigné à la naissance) sont entre 20 000 et 60 000 aujourd’hui en France, elles représentent donc moins de 0,1% de la population. Alors pourquoi tant de haine ? De polémiques ? Pendant que l’on agite des peurs irrationnelles, de nombreuses personnes trans n’ont pas accès aux soins, au logement, au travail et le simple fait de marcher dans la rue peut constituer une épreuve de chaque instant. Agressions, insultes, discriminations font trop souvent partie de leur quotidien. Les sociologues estiment que 85 % des personnes trans seront agressées au cours de leur vie. Résultat : les personnes transgenres ont beaucoup plus de risques que le reste de la population d’avoir des pensées suicidaires et de passer à l’acte. Pour rappel, la transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale en France depuis seulement 2010 et jusqu’en 2016, les personnes trans devaient être stérilisées de force pour changer d’état civil (ce n’est plus le cas depuis une condamnation de la France par la Cour Européenne des droits de l’homme). Qu’est ce que raconte véritablement la transphobie ? De quelles peurs parle-t-elle ? Pourquoi tant de préjugés et d’incompréhension ? Les hommes et les femmes trans font l’objet de nombreux débats médiatiques mais sont très rarement invités sur les plateaux pour s’exprimer en leur nom, raconter leur vécu ou leur vision des choses. C’est l’une des raisons pour lesquelles Paloma Moritz reçoit Tal Madesta, auteur et journaliste, spécialiste de ces questions pour discuter de la réalité des parcours de personnes trans, dépasser les idées préconçues et comprendre comment mettre fin aux violences.
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×Ça y est, Donald Trump est de retour aux affaires. Élu président des États-Unis, pour la seconde fois, le milliardaire américain entrera en fonction le 20 janvier prochain. En attendant, il distille jour après jour les noms de celles et ceux qu’il a choisi pour diriger le pays à ses côtés et les mesures qu’il compte mettre en place. Du futur ministre de la Défense cerné par les scandales sexuels à l’ex-patronne du catch nommée ministre de l’Éducation nationale, la politique de Donald Trump s’annonce plus à droite que jamais. Racisme et mesures qui favorisent les plus riches, voici grosso modo ce à quoi on peut s’attendre de la part du 47ème président des États-Unis. Alors, quelles conséquences pour les États-Unis et le reste du monde à l’heure notamment ou un génocide est en cours à Gaza. Pour y répondre, Blast reçoit Sylvie Laurent, historienne spécialiste des États Unis et auteure de Capital et Race publié aux éditions du Seuil.…
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Blast - Les idées
1 “On en est lutte contre un système qui ne veut pas nous entendre ” - avec Charlotte Bienaimé 54:26
“Les féministes détestent les hommes, elles veulent que les femmes les dominent” « On n’a plus besoin du féminisme, l’égalité femmes-hommes est déjà là » “Les féministes exagèrent et sont trop agressives” « Le féminisme supprime les différences entre les femmes et les hommes » “Les femmes sont naturellement faites pour s’occuper des enfants”… Voilà des phrases, des idées reçues que vous avez sûrement déjà entendues autour de vous. Malgré les évolutions de la société, elles ont encore la vie dure. Et parfois on ne sait pas toujours quoi répondre, par où commencer pour expliquer que le féminisme n’est pas un “problème de femmes”. Il propose avant tout de regarder le monde avec de nouvelles lunettes. Et de vivre plus libres tout simplement. Parce que l'intime est politique et que les violences, les dominations sont innombrables. Comment expliquer que tout le monde gagnerait à vivre dans un monde plus féministe ? Non le combat féministe n’est pas dépassé. Et c’est en partant de ce constat que Charlotte Bienaimé a créé en 2017 un podcast à soi. Elle y aborde toutes les questions de société, au prisme du genre en mêlant documentaires et entretiens, récits intimes et paroles d’expert.e.s, textes inspirants et réflexions personnelles. Devenu une référence, il est écouté par plusieurs centaines de milliers de personnes chaque mois. Son objectif : déconstruire les préjugés, comprendre d’où ils viennent, “faire entendre les voix que l’on n’entend pas” et montrer aussi comment les prises de conscience féministe bouleverse une vie. Travail, sport, parentalité, sexualité.s, violences, écologie, handicap, vieillesse, précarité, enfance, luttes sociales… tous les sujets sont scrutés. Pour questionner les rapports de domination et explorer les voies d’émancipations possibles. Alors comment ont évolué les luttes féministes depuis MeToo ? Où en sommes-nous en tant que société ? Et en quoi le podcast est moteur des révolutions féministes ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Charlotte Bienaimé.…
Si l’on en croit certains médias, les hommes d’aujourd’hui, et particulièrement les pères, seraient devenus de grands féministes. Fini le père absent, cantonné au rôle de figure autoritaire qui ne se manifeste que pour gronder les enfants. Désormais, le "nouveau père" serait investi, impliqué, moderne. On le voit donner le biberon, déposer les enfants à la crèche, assister aux réunions parents-profs. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, on célèbre ces pères visibles, présents, qui semblent enfin partager les responsabilités parentales. Une révolution ? Pas si sûr. Derrière cette image flatteuse se cache une réalité bien moins reluisante. Les journalistes Guillaume Daudin et Stéphane Jourdain ont mené l’enquête sur ces nouveaux pères en France, et leur constat est sans appel : le mythe du père égalitaire est une arnaque, un récit qui empêche de voir les inégalités toujours bien présentes. En 1986, les femmes assumaient 80 % des « activités parentales » liées aux enfants. Vingt-cinq ans plus tard, ce chiffre n’a baissé que de 9 points, atteignant encore 71 %. En 2023, sur Doctolib, 85 % des rendez-vous médicaux pour les enfants sont toujours pris par les mères. La proportion d’hommes prenant leur congé paternité stagne depuis une décennie, et les tâches domestiques continuent d’incomber majoritairement aux femmes. Les progrès existent, mais ils sont lents, trop lents. Les chiffres sont là pour rappeler une évidence : si l’implication des pères a légèrement évolué, nous sommes encore loin de l’égalité. Et cette illusion d’un partage équitable des responsabilités masque les efforts considérables que les femmes continuent de fournir, tant dans la sphère privée que professionnelle. Alors, plutôt que de célébrer à l’infini les hommes qui accomplissent ce qui devrait être normal, il est urgent de poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui a vraiment changé depuis les années 80 ? Quels modèles avons-nous à suivre dans les pays où l’égalité progresse réellement ? Et surtout, que peuvent faire les hommes qui regardent cette vidéo pour, à leur échelle, contribuer à une société plus juste, où la parentalité et les tâches domestiques ne reposent plus sur les épaules des femmes seules ? Pour comprendre comment le mythe du nouveau père peut être déconstruit pour que l’égalité devienne enfin une réalité, Salomé Saqué reçoit Guillaume Daudin et Stéphane Jourdain dans cette nouvelle émission pour Blast.…
L'entretien de Naomi Klein est disponible en version anglaise : https://www.blast-info.fr/emissions/2024/naomi-klein-disaster-capitalism-and-alternative-facts-wlMXMjuGRieOAC_-eT7qjQ Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir Après la victoire de Donald Trump, la question hante nombre d’entre nous : mais comment autant de personnes ont-elles pu élire quelqu’un qui ment quotidiennement, pourquoi ses électeurs ne lui tiennent-ils pas rigueur de ses mensonges ? Au fond, ce sont des questions plus larges qui sont soulevées, comment le complotisme a t il pu gagner autant de terrain ces dernières années ? Que faire avec ceux, de plus en plus nombreux, qui vivent dans des réalités parallèles ? Marteler les faits ne suffit plus, alors comment s’y prendre ? C’est la question que s’est posée l’autrice Naomi Klein. Dans son nouvel essai, « le double, voyage au cœur du monde miroite », elle explore ce monde parallèle, tout un monde souterrain de désinformation et de conspirations qui selon elle se nourrit du silence et des échecs du monde dit progressiste. Dans ce livre, elle explique que les causes que les progressistes défendent sont désormais dormantes et ont été usurpées, remplacées par des doubles distordus. Elle est venue parler de son ouvrage sur le plateau de Blast.…
Comment, en tant que citoyen occidental, agir face à la situation en Palestine ? Pour en parler, Yanis Mhamdi reçoit Fiona Ben Chekroun, coordinatrice européenne du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Inspiré du boycott de l’Afrique du Sud des années 80, le BDS, créé en 2005 à Ramallah par la société civile, appelle à boycotter les entreprises complices de la colonisation et des violences à Gaza. Malgré sa légalité reconnue par les juridictions internationales, ce mouvement fait face à une criminalisation croissante, notamment en France. Mais le boycott a-t-il un réel impact sur la politique israélienne ? Découvrez une discussion approfondie sur l’efficacité du boycott, ses enjeux politiques, et les obstacles auxquels les militants font face dans leur lutte pour la justice en Palestine.…
B
Blast - Les idées
1 Abattre les animaux, massacrer les humains - avec Kaoutar Harchi 1:12:28
1:12:28
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1:12:28Dans cet entretien avec Soumaya Benaissa, Kaoutar Harchi, écrivaine et sociologue, présente son livre Ainsi l’animal et nous (Actes Sud). À travers un style mêlant poésie, politique et analyse, elle explore les liens entre la violence exercée sur les animaux et les systèmes de domination touchant les groupes marginalisés : femmes, colonisés, migrants, non-blancs, etc. Harchi expose une thèse forte : les méthodes de contrôle et d’oppression appliquées aux humains ont souvent été testées sur les animaux. Elle éclaire, avec profondeur et justesse, la relation entre patriarcat, colonialisme, racisme et capitalisme. Un appel puissant à reconnaître l’interconnexion des luttes pour la justice.…
Et si la France suivait le chemin de la Chine en matière de surveillance des citoyens ? Une population sous le regard permanent des caméras, où l’intelligence artificielle donne les moyens de contrôler les moindres faits et gestes de tout le monde, le tout entre les mains d’une police surpuissante, avec des pertes de libertés publiques inédites ? Pour Félix Tréguer, chercheur associé au centre internet et société du CNRS, la question se pose. Entre les drones, les logiciels prédictifs, la vidéosurveillance algorithmique, ou encore la reconnaissance faciale : le recours aux dernières technologies de contrôle se banalise au sein de la police française. Loin de juguler la criminalité, selon lui, toutes ces innovations contribueraient en réalité à amplifier la violence d'État. De l'industrie de la sécurité aux arcanes du ministère de l'Intérieur, de la CNIL au véhicule de l'officier en patrouille, son dernier livre, Technopolice, retrace les liens qu'entretient l'hégémonie techno-solutionniste avec ce qu’il qualifie de dérive autoritaire en cours.…
Pourquoi avons-nous une empathie à géométrie variable ? Pourquoi n'avons-nous pas le même degré d’identification à certaines parties de la population ? En d’autres termes, qu'est-ce qui donne à voir l'autre comme un semblable, dont nous pouvons comprendre et partager les émotions, ou au contraire, le marginalise et empêche tout phénomène d'empathie? Ce sont les questions auxquelles a essayé de répondre la neuro scientifique Samah Karaki, qui en tire une grande conclusion : l’empathie est très politique. Si l’empathie à géométrie variable est en quelques sortes biologique selon ses recherches, sa construction en revanche est éminemment politique, et n’a pas grand chose de naturel. Pour qui compatissons nous, et pour qui ne le faisons nous pas, cela relève avant tout de notre construction sociale en tant qu’individu. L’empathie, ça s’encourage, se construit, se façonne, notamment par les médias, la culture, et les responsables politiques, tout comme la déshumanisation, qui est un processus très politique là encore. La déshumanisation d’un groupe social ou d’une partie de la population auprès d’une autre partie de la population est d’ailleurs le préalable pour permettre sa discrimination, les violences à son encontre, voire son anéantissement. Pour Samah Karaki l’empathie est faillible et sélective, et elle n’est pas la solution, ce qui ne l’empêche pas de souligner le problème majeur que pose la déshumanisation. Selon elle, nous sommes tous inévitablement exclus de l’expérience des autres, et un surplus d’empathie peut même empêcher de mener une action de protection efficace. Plutôt que d’apporter à la souffrance et à l’injustice une réponse individuelle et affective, elle plaide en faveur de mesures politiques et sociales. Alors quels sont les aspects politiques de l’empathie, quelles solutions face à ce constat ? Réponse avec Salomé Saqué et Samah Karaki dans cette nouvelle émission.…
B
Blast - Les idées
1 Comment résister à la culpabilisation - avec Mona Chollet 1:10:57
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1:10:57« Qu’est-ce qui a bien pu te passer par la tête ?!» « Quelle conne » «Tu es tellement bête, la prochaine fois, tais-toi!». Dans "Résister à la culpabilisation : Sur quelques empêchements d'exister", Mona Chollet , journaliste et essayiste féministe interroge cette "petite voix" intérieure qui juge, sermonne, insulte et parfois détruit. Pour nous amener à comprendre pourquoi nous sommes-nous si dur.e.s avec nous-mêmes L’autrice de « Sorcières : La puissance invaincue des femmes » met en perspective la société violente qui se joue de nous en nous et révèle par quels mécanismes intimes cette violence s’actualise. Aussi, pour bien comprendre comment cet ennemi intérieur se transforme en monstre collectif et partant en objet politique, Mona Chollet remonte dans le cadre de cet entretien avec Soumaya Benaissa, jusqu’aux racines patriarcales de l’autoflagellation et de ses sédimentations religieuses et culturelles, guidée par cette question première « qui nous parle quand on croit se parler à soi même » ?…
B
Blast - Les idées
Les profs ne travaillent pas assez, ils se plaignent alors qu’ils sont toujours en vacance”, ou encore “les élèves sont de plus en plus violents”, “le niveau baisse”, sans parler du classique “les profs sont des absentéistes”, les idées reçues sur l’école française sont extrêmement répandues. Parce que l’on y passe tous, et parce que l’on peut avoir un lien direct avec elle notamment en tant que parents d’élèves, beaucoup d’entre nous se permettent d’avoir des avis très tranchés sur l’école, l’éducation nationale de manière générale, sans forcément connaître le sujet en profondeur. Pourtant, c’est un sujet d’intérêt public. L’éducation nationale est le premier budget de la Nation, 12 millions d’élèves fréquentent cette école au quotidien et 1 million 200 000 personnes y travaillent. Bref, de par son rôle de formation des citoyens, l’école est un sujet de société incontournable et pourtant mal connu. Alors, parce qu’elle en avait assez des clichés sur le sujet, parce qu’elle voulait analyser les idées reçues, la journaliste spécialiste de l’éducation Louise Tourret a décidé d’enquêter sur cette thématique et d’en tirer un livre, où elle reprend une par une ces phrases toutes faites, qu’elle confronte aux faits. Nos idées reçues sur l'école sont elles un mythe ou une réalité, réponse tout de suite dans cette nouvelle émission, pour Blast !…
Karl Marx disait : « C’est l’esclavage qui a donné de la valeur aux colonies, ce sont les colonies qui ont créé le commerce du monde, c’est le commerce du monde qui est la condition nécessaire de la grande industrie mécanique ». C’est en s’appropriant cette analyse que Sylvie Laurent, historienne et spécialiste de la société américaine, tente de retracer la naissance de ce qu’on appelle le capitalisme racial. À travers son ouvrage, "Capital et Race", paru aux éditions du Seuil, l'auteure démontre comment le racisme est partie intégrante de la naissance du capitalisme. Esclavage, colonisation, expropriation des terres et accaparement des richesses,de Karl Marx à Malcolm X, jusqu’à aujourd’hui avec Angela Davies, tous sont d’accord pour dire que capitalisme et racisme ne font qu’un.…
La France est-elle en train de devenir de droite, voire d’extrême droite ? Pour beaucoup d'intellectuels et de journalistes, c’est une évidence. Un constat souvent étayé par les résultats électoraux. Pourtant selon le sociologue Vincent Tiberj, les citoyens français sont devenus beaucoup plus progressistes qu'il n'y paraît : cette droitisation ne serait qu’un mythe. Il pointe l'importance de la manière dont on parle des inégalités sociales et des questions de société « en haut », qui vont à rebours des préoccupations d'« en bas ». Il met en avant la grande démission citoyenne face aux partis, aux candidats : avec ce silence électoral grandissant, les voix des urnes sont selon lui de moins en moins représentatives. Sur quoi s’appuie-t-il pour affirmer tout cela ? Réponse dans cette nouvelle émission pour Blast.…
L’ours ou l’homme ? La question divise. La question vient initialement d’une vidéo TikTok où un média a posé cette questions à des femmes : dans le cas où elles se baladeraient seules en forêt, préfèreraient-elles croiser la route d’un homme inconnu, ou d’un ours ? L’écrasante majorité des interrogées a répondu “un ours”, puis la question s’est emparée des réseaux sociaux, et les réponses des femmes étaient toujours les mêmes : l’ours gagne. Parmi les arguments avancés "L’ours ne peut que me tuer ou me laisser tranquille, alors que face à un homme il y a une infinité de possibilités", "Si je raconte qu’un ours m’a attaquée, on me croira", "Personne ne me dira que l’ours m’a attaquée à cause de ma façon de m’habiller". Ces réponses ont suscité une très grande incompréhension et indignation de la part de beaucoup d’hommes. C’est pourtant un fait, si tous les hommes ne sont évidemment pas des agresseurs, énormément de femmes ont été agressées par des hommes. Selon les chiffres de l’ONU, au moins une femme sur trois est agressée physiquement et/ ou sexuellement au cours de sa vie. Ces chiffres sont même considérés comme largement sous estimés par certaines associations féministes. Alors face à l’ampleur de ces violences, face aux affaires comme celle de Mazan qui montre le triste caractère systémique des ces agressions, la question se pose en permanence : comment faire pour que les femmes arrêtent d’être agressées ? Ou plutôt, “comment faire pour que des hommes arrêtent d’agresser ?” Cette question obsède l’autrice Chloé Delaume. Elle y a consacré de nombreux ouvrages, et dans son dernier livre de fiction, Phallers, elle imagine un scénario fou : et si les femmes avaient soudainement le pouvoir de pulvériser d’un regard les parties génitales des hommes agresseurs ? Et si elles répondaient à la violence par la violence ? Loin d’appeler, évidemment, à faire cela dans la vraie vie, cet ouvrage soulève des questions philosophiques et féministes majeures, au travers de la fiction. Alors quelle peut-être l’utilité de ce type de récit, quel est le rôle de la littérature féministe, réponse dans cette émission pour Blast.…
Comment raconter la vie quotidienne des Palestiniens et des Palestiniennes en territoire occupé ? C'est en tentant de répondre à cette question que Nathan Thrall, journaliste, a écrit "Une journée dans la vie d'Abed Salama" publié chez Gallimard. Un livre qui a remporté le prix Pulitzer 2024 dans la catégorie essai. À travers la mort du fils d’Abed Salama, tué dans un accident de la route lors d'une sortie scolaire, Nathan Thrall nous conte une vie régie par la colonisation. De la naissance d'Abed Salama dans une famille bourgeoise palestinienne, à son entrée dans la résistance jusqu'à la perte tragique de son enfant. La vie d'Abed Salama, c'est un témoignage de ce que subissent quotidiennement les Palestiniens. Une vie ou Israël régit chaque pan de leur quotidien, une vie sous occupation, sous apartheid. Une vie qui chaque jour ne tient qu'à un fil. Une vie de colonis…
C’est un sujet souvent traité avec légèreté, et pourtant Ô combien sérieux et politique : l’amour romantique, ou plus précisément, le couple. Être célibataire est souvent perçu comme une situation difficile, subie, peu enviable. Alors imaginer que de plus en plus de personnes le sont par choix est particulièrement inconcevable pour une grande partie de la population, biberonnée aux comédies romantiques et aux récits de célibataires désespérés à la Bridget Jones. Pourtant, l’amour romantique, monogame, n’est pas le seul modèle de relations que nous pouvons envisager, il est même le moins désirable dans beaucoup de cas. C’est en tout cas le point de vue de la journaliste Aline Laurent-Mayard, autrice de « Post-romantique », une enquête sur la romance qui détaille les effets néfastes de l’injonction à l’amour romantique dans la culture, les discours et les institutions. Depuis quand l’amour romantique est-il aussi important, quels problèmes cela pose-t-il, quelle place donner aux célibataires, et surtout, comment pourrions-nous faire autrement ? Réponse dans cette nouvelle émission pour Blast avec Aline Laurent-Mayard.…
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